Comme le disait si bien O.T.H. dans une de leur chanson..."Euthanasie pour les vieux rockers"
Non plus sèrieusement...Attention!!! Sujet épineux!!!
Une euthanasie: c'est de donner la mort , "abréger" et soulager les souffrances morales et physiques d'un individu atteint d'une maladie incurable...sans s'engager à "le suicider"...???
Elle pourrait être envisageable à partir du moment où le patient choisit, décide et engage sa volonté propre et réfléchit à long terme; pour celà il nécéssite un accompagnement "étroit" avec l'équipe médicale, paramédicale et la famille... ( des associations d'accompagnement vers la mort existe et aide... "JALMALV"...)
Pour cela, l'évolution de la pathologie d'une personne (son dossier médical), ses espérances de vie, ses désirs, son rapport au monde sont importants à connaître...
Par conséquent, dans ce "milieu", l'acharnement thérapeutique et "l'éthique médicale" sont remit en cause...
Mais en France, quand est-il du "tabou" de la mort? Y a t' il des cours sur l'euthanasie??? Je ne pense pas...
Une chose est sûr, le "tabou" est encore vivace même si le changement se fait progressivement...
Le "travail" doit être fait surtout sur l'accompagnement dans la mort pour quelqu'un...
Cela pourrait être si simple mais voilà il y a aussi des contextes particuliers à prendre en compte. Dans des services ou des personnes sont en "fin de vie", au point de non-retour, il y a parfois des familles qui décident à la place d'un parent, isolé, hospitalisé, handicapé et sont influentes, l'euthanasie pourrait donner lieu à des dérives des familles ou encore du corps médical???
(Une charte du patient et respect de ses droits d'hospitalisation depuis 2002 seulement existe!!!)
Les familles disent que "c'est pour leur bien", qu'il faudrait faire à "leur" convenance (on s'en fout de "leur" convenance! Mais que veut réellement le patient? C'est lui qui nous interesse...) et allez réellement savoir ce que veulent des personnes qui ne s'expriment plus, n'ont plus de volonté et de faculté critique, sont handicapées...souffrances morales liées à la souffrance physiques génèrent des malaises, dépression, repli sur soi, décompensation, cyclothimie, et des états passagers de désir de mort et j'en passe...
Cependant, des personnes peuvent aussi réagirent en dernier lieu...des pulsions de vie...
- Owan Bei a écrit:
- Totalement POUR, une personne doit pouvoir mourir quand elle le demande (je parle pour les cas d'euthanasie hein^^)
Les cas d'euthanasie??? C'est trés vague...Ne parlez pas au nom d'autres personnes...
Il y a beaucoup de cas de figures différents...
L'euthanasie n'est pas à prendre à la légère... soi par un oui ou par un non catégorique, elle ne s'improvise pas...Selon les contextes, cela n'est pas aussi simple ...quand on travaille dans les milieux du soin...faire en sorte de régulariser, l'euthanasie est une décision grave...et peut donner lieu aussi à des abus...
Surtout qu'elle est plus ou moins "pratiquée"...en "laissant partir la personne" et on arrête "l'acharnement thérapeutique médical" en essayant de l'accompagner au mieux...bonne chose???
La dignité humaine...
Alors faut il des "structures " d'accompagnement vers la mort afin de permettre à un patient d'accéder à un état de "bien être" pour aller...là est la problématique et où le soin thérapeutique "psychique" prend tout son sens..."minimiser" la souffrance psychologique vers la mort, engageant des moyens financiers... (merci aux bénévoles qui parfois se font beaucoup "exploités" et arrangent bien les "administrations"...voir certains ne sont pas formés)... des "espaces de vie" devraient exister dans chaque structure (les grecs avaient déjà comprit ...).
Ils seraient à créer... où les personnes pourraient "évacuer, katarsiser, poser des mots" avec des gens compétents...(là aussi il y a du boulot..)
Vous rirez, je pense, mais certaines personnes se tournent vers dieu (et même les plus fervant athés), ce qui n'est pas anodin...les fortes angoisses existent et sont bien réelles, comment pouvoir les gérer face à la mort?
On a voulut tellement être fiert de "laïciser" notre pays, qu'on a oublié l'importance du "rôle" d'un ou des accompagnateurs...un repère, un espace (en loccurence le prêtre qui à l'époque était trés important)...
À présent, qu'est-ce qu'on s'en fout de quelqu'un de mourant...de toute façon à quoi bon...en plus il revient cher à la société...
De plus notre chere société s'est "modernisée", c'est à la table de nuit à qui on parle!!! La personne est isolée, l'équipe "n'a pas le temps"..."abattage"...il faut faire vite...manque de personnel (m'en voulez pas pour l'ironie, et l'humour noir, j'exagère mais c'est presque ça!)...Il faut absolument "réhumaniser" les "services" hospitaliers ou les "mouroirs"...ça commence...j'espère et partout on commence à comprendre peut être qu'on n'a pas forcément à faire à des "tas de viandes" ou des "plantes vertes"...De plus nous ne sommes passpécialement dans une politique réellement "social"...qui met en avant l'être humain...?
Cette décision doit être murie (à long terme) pour le patient et "l'équipe soignante" (vers qui on se tourne, en premier, en cas de problème...) L'équipe doit rester objective et garder la "tête froide" (c'est difficile parfois) car elle engage sa responsabilité... et remet en cause la "dignité humaine" et "l'éthique médicale"...
