Salle de réunion de l'Etat-major

(Message PNJ)

Comme ce fut le cas sur Coruscant quelques temps plus tôt, la Salle de réunion de l’Etat-major Olian était en pleine effervescence. Quelque chose de très important avait été découvert aux limites d’Erda par les senseurs de sécurité et allait être annoncé à la vingtaine de militaires présents. Lorsque tout le monde fut installé, le dirigeant de l’Etat-major, l’Amiral Rag, se leva. C’était un petit Olian rondouillard à peau bleue, qui était doté d’une intelligence redoutable et d’un charisme élevé. L’éclairage se tamisa lentement et le projecteur holographique central fit apparaître une carte détaillée d’Erda.

"Messieurs, si vous avez été réunis ici aujourd’hui – un peu précipitamment, je dois l’admettre – c’est parce que la situation l’impose, déclara-t-il de sa voix posée. L’Amiral Slays et le Général Mern s’excusent de ne pouvoir assister à cette réunion. (Il parcourut la table du regard.) Bien. Comme vous pourriez vous l’imaginer, nous n’allons pas discuter des troubles qui agitent la Confédération en ce moment même, mais d’une toute autre menace. (A ce mot, des murmures s’élevèrent.) En effet, nos senseurs longue portée ont récemment découvert la trace d’une immense flotte aux confins de notre galaxie. (Une multitude de points rouges apparurent sur la carte.) Cette immense flotte appartient à ceux que les habitants de l’Autre appellent les...Yuuzhan Vongs. (Nouveaux murmures.) Je vous passe les détails à leur sujet, puisqu’ils sont désormais connus de tous. Par ailleurs, il semblerait que la République se prépare à envoyer une importante flotte de combat pour contrer ces futurs envahisseurs, car il ne fait plus aucuns doutes qu’ils se préparent à nous attaquer...

- Il faut envoyer immédiatement une force d’intervention ! s’écria brusquement quelqu’un. Il faut les exterminer avant qu’ils ne lancent leurs attaques ! La République arrivera bien trop tard et...

- Amiral Lormn, je vous en prie, coupa sèchement Rag. Je disais donc qu’ils se préparent à nous attaquer, et ce, depuis longtemps très certainement. Mais nous n’allons envoyer aucuns vaisseaux, puisque cette flotte n'existe plus. (Les points rouge représentant les Vongs à la lisière d’Erda disparurent soudainement, dans un silence pesant.) Nous ne savons pas comment, mais les forces Vongs ne sont plus présentes.

- Mais...que s’est-il donc passé ? s’étonna un des membres. Comment ont-ils pu disparaître comme ça ? Ce secteur éloigné est complètement désert !

- C’est une bonne question, justement, général. Nos Renseignements travaillent actuellement là-dessus et envisagent d'envoyer des éclaireurs sur place pour faire toute la lumière sur cette affaire. Ce qui n’empêchera pas la République d’envoyer ses navires sur place, en prévention.

- En prévention de quoi ? reprit Lormn avec fougue. D’une attaque ? Nous pouvons très bien assumer cette responsabilité seuls ! Nos moyens technologiques sont bien supérieurs aux leurs...

- Amiral, je vous prierai de ne plus m’interrompre, avertit doucement Rag en faisant le tour de la table. Je reprends. Mais il ne faut pas oublier qu’il reste toujours quelques bâtiments Vongs, mais de façon plus éparse, où se trouvait auparavant le gros de leurs forces. (De petits points rouges apparurent de façon dispersée.) Je tiens aussi à préciser que la République doit disposer d’informations supplémentaires, car elle était la première informée. Tout nous porte à croire que les Vongs ont subi une attaque majeure. Mais la question reste : de la part de qui ?

- Nous cacherait-elle quelque chose ? demanda une voix nasillarde.

- Pour tout vous dire, je ne sais pas. Le Haut Etat-major a réclamé des explications immédiates de la part du gouvernement de Coruscant.

Une ambiance incertaine s'installait progressivement parmi l'assemblée.

"Le Roi est-il au courant ?

- Pas encore, de même que le Conseil Suprême. En raison des tensions actuelles, nous préférons garder cette information secrète le temps d’obtenir plus de détails et de précisions.

- Nous n’allons pas aider la République ?

- Pour le moment, non. Nous attendons sa réponse et nous aviserons ensuite de notre position dans cette affaire. (L’hologramme disparut et l’éclairage normal revint.) Bien, des questions ? (Personne ne bougea.) Très bien, alors cette réunion est terminée. Vous serez tenus informés de l’évolution de la situation.

La salle se vida lentement, dans une ambiance de murmures et de doutes. Même Rag lui-même ne savait quoi penser. La situation était bien pire de celle qu’ils s'imaginaient...

(Message MJ)

Quand le Praetor en personne pénétra dans la salle de réunion, le silence se fit là où un brouhaha régnait il y a peu. La nouvelle qui avait fait rapidement le tour de l'Etat-Major de l'Hégémonie avait de quoi surprendre et semer un climat d'anxiété, bien qu'elle fut prévisible. Quand le Praetor s'assit sur son siège central, surplombant l'assemblée, il arborait un visage dur et concentré. Les deux gardes qui restaient en retrait afin d'assurer sa sécurité étaient immobile telle des statue de pierre.
Il commença à s'adresser à l'Etat-major par ces termes:

«Mes cher confrère, j'imagine que vous êtes au courant de la terrible nouvelle qui nous viens des colonies. Pour ceux -rare je présume- qui ne saurait pas de quoi je parle, il semble que plusieurs de nos colonie aient été attaquée par une flotte terriblement puissante, puisque personne n'a pu réagir sur place. L'information nous viens d'un prospecteur venant de la première colonie attaquée, Nouveau-port, et qui a survécu à l'assaut. La description qu'il fait de la flotte ennemie correspond parfaitement à celles faites par nos éclaireur et l'Amiral Slays au sujet de la Flotte Fantôme du secteur HK-418. Les mouchards placés par ce dernier confirment leur position. Comme nous le craignons, ils ont décidé de porter leur attaque sur notre Hégémonie.
«Si nos renseignement sont exacte, les armements ennemis sont technologiquement plus évolué que les notre, mais nous ne savons presque rien des êtres derrière les vaisseaux. Aucune information ne nous est parvenue de Vogue à leur sujet, ni des colonies. Il doit bien y avoir, cependant, quelque part des personne pouvant nous informer à ce sujet, les Renseignement trvaillent dessus.
-Qu'allons nous faire, Excellence? Si ces ennemis sont aussi puissant que ce que l'on raconte, nous devrions unir nos force à la République pour résister à l'invasion.
-Amiral Lormn, votre facheuse habitude d'intervenir quand on ne vous a pas demandé risque un jour de vous coûter votre place... Mis à part cela, et pour répondre à votre question, notre action va bien sûr être de nous défendre face à l'envahisseur. A savoir, pour l'instant, récolter des information sur eux et tenter de stopper leur avancée pour, utérieurement, les éradiquer. Quand à savoir si nous allons faire appel à la République, je vous rappellerais l'horreur qu'elle à perpetuée sur Diarion, et la méfiance qu'elle nous voue. Nous ne pouvons pas nous fier à elle, j'ai bien peur qu'a la première occasion, elle ne cherche un moyen de détruire l'Hégémonie et de l'annexer.
-Mais... c'est de notre survie qu'il s'agit!
-Croyez-moi, l'Hégémonie peut faire face, seule, à cette invasion. Ce que la Confédération, divisée, n'aurait sû faire, nous le ferons. J'ai dors et déjà instauré l'état d'Urgence dans l'Hégémonie, les flottes ont le droit de circuler librement dans tout les secteur de l'Hégémonie, et les gouvernements sectoriels sont directement pris en charge par l'armée. De plus, toute les productions industrielle vont être fournie à l'effort de Guerre, car, messieurs, c'est bien à la Guerre que nous devons nous préparer. (Une vague murmure traversa la salle, puis Finera conclu: )
«Que les Sphères nous protègent, messieurs, et protègent notre peuple bien aimé. Les temps à venir seront dur. La scéance est terminée, vous pouvez vous retirer.»

Finera s'enfonça plus profondément dans son confortable siège, soupirant. Les membres de l'Etat-Major se retirèrent dans un lourd silence qui marquait la profonde inquiétude de chacun. Le Praetor lui-même était anxieux, il devait bien l'avouer... Les temps allaient effectivement être durs.
Mais au moins, se dit-il, il n'aura pas créé l'Hégémonie pour rien...